
En dépit du mot d’ordre de grève lancé le lundi 14 octobre, en raison de la présence du directeur général, Jean Emmanuel Casséus dans ses bureaux, la Direction générale des impôts (DGI) a repris ses services ce mardi 15 octobre.
En dépit du mot d’ordre de grève lancé le lundi 14 octobre, en raison de la présence du directeur général, Jean Emmanuel Casséus dans ses bureaux, la Direction générale des impôts (DGI) a repris ses services ce mardi 15 octobre. Dans une note parue dans la matinée de ce mardi, le coordonnateur du comité des grévistes, Cléoma Bien-Aimé invite les usagers des services fiscaux à se présenter aux différents bureaux et comptoirs de la DGI.
« Conscient des urgences de toutes sortes, le comité des grévistes entend aménager un couloir humanitaire pour les contribuables, victimes eux aussi de la gestion calamiteuse de l’ère Casséus à la DGI », indique la note.
Interrogé par le journal, un des grévistes, Carlo Joseph, a affirmé que la trêve est encore de mise. Le comité des grévistes, dit-il, a laissé tomber cette grève annoncée hâtivement à cause de la présence du directeur général.
« Quand nous avons vu ce matin des gens faire la queue dans la cour de la DGI centrale pour prendre un service, nous avons compris qu’il y a nécessité de lever la grève. Nous sommes conscients que les contribuables souffrent autant que nous depuis plusieurs semaines à cause de la grève », a déclaré Carlo Joseph, ajoutant que si le directeur général Jean Emmanuel Casséus remettrait ses pieds à la DGI, les grévistes reprendraient leur mouvement de revendication avec plus de rigueur.
Dans la note de ce mardi, les employés engagés dans cette mobilisation pour trouver la révocation du directeur général accusent ce dernier d’être responsable de l’interruption des services à la DGI au cours de la première journée de la trêve. « Le comité souhaite que le directeur général ne se comporte pas, une fois de plus, en trouble-fête en provoquant une nouvelle rupture de services, bien que cela n’ait jamais été son souci », lit-on dans la note.
Cette nouvelle reprise des services à la DGI concerne tous les bureaux dudit organisme, qu’il soit à Port-au-Prince ou en province. En reprenant les services aujourd’hui, les grévistes font allusion aux compatriotes haïtiens qui sont victimes dans le cadre de la déportation massive en République dominicaine. « Il y a probablement parmi nos compatriotes expulsés chez nos voisins de la République dominicaine beaucoup d’entre eux qui vont venir à la DGI dans le cadre de leurs démarches pour se procurer un document de voyage », a expliqué un employé.