
Le rapport d’enquête de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) sur le scandale de la Banque nationale de crédit (BNC), comportant « des éléments compromettants », sera prêt « incessamment », a appris Le Nouvelliste d’une source généralement bien informée, samedi 28 septembre 2024.
Le rapport d’enquête de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) sur le scandale de la Banque nationale de crédit (BNC), comportant « des éléments compromettants », sera prêt « incessamment », a appris Le Nouvelliste d’une source généralement bien informée, samedi 28 septembre 2024. La source n’a pas voulu confirmer ni infirmer si les « personnes concernées seront renvoyées par-devant la justice ». « Mais je sais qu’il existe des éléments compromettants », a dit notre source, révélant que l’enquête s’est concentrée « sur les faits dénoncés et quelques infractions assimilées ». « Si une enquête pénale a pu identifier des éléments compromettants, il est très fort probable que soit recommandée une enquête judiciaire plus approfondie avec des moyens légaux plus importants dont seul un juge d’instruction dispose », a poursuivi notre source.
« Les enquêtes de l’ULCC sont toutes pénales. A quelques rares exceptions, l’institution peut conduire une enquête de conformité qui peut également déboucher sur des infractions pénales », a-t-elle expliqué.
Le président du conseil d’administration de la BNC, Raoul Pierre-Louis, avait accusé trois conseillers-présidents, Louis Gerald Gilles, Smith Augustin, Emmanuel Vertillaire, de lui avoir demandé de l’argent pour conserver son poste. Les intéressés ont fermement démenti ces accusations dans la presse. M. Pierre-Louis a été révoqué de la BNC par le Premier ministre Garry Conille. Il n’y a pas eu de confrontations entre les protagonistes. Selon une entente sur la présidence ou coordination tournante au sein du CPT, le conseiller Smith Augustin doit remplacer Edgard Leblanc Fils le 7 octobre 2024.